Prog. 12 décembre 2021

« CONCERT DE FIN D’ANNÉE »
Orchestre symphonique de la ville du Mans

Direction : Philippe LAUNAY et Joël BESSON
Solistes : Liviu BADIU (violon), Régis ROUILLARD (trompette) Jean-Marcel BUVRON (trompette) et Daniel CATALANOTTI (cor).

1ère PARTIE

1 – « Bacchanale »               extrait de l’opéra Samson et Dalila                          (acte III, scène 3).Camille SAINT-SAËNS (1835-1921)
2 – Concerto en mib n° 3 pour cor et orchestre            (K. 447)           Allegro – Romance-Larghetto – Allegro          Soliste : Daniel Catalanotti, cor)Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
3 – Symphonie n° 8 en si mineur                                                           dite « Inachevée »           1er mouvement : Allegro moderatoFranz SCHUBERT (1797-1828)

2ème PARTIE

4 – Les quatre Saisons Concerto n° 4 en fa mineur (op. 8, RV 297),                                        « L’inverno » (L’Hiver)            Allegro non molto – Largo – Allegro Soliste: Liviu Badiu, violonAntonio VIVALDI (1678-1741)
5 –Concerto en ut pour 2 trompettes et orchestre            Allegro – Largo – Allegro Solistes : Régis Rouillard (trompette) et Jean-Marcel Buvron (trompette)Francesco MANFREDINI (1684-1762)
6 – « Asturias », extrait de la Suite espagnole op. 47Isaac ALBENIZ (1860-1909)

Philippe LAUNAY, Direction

Ayant travaillé sous la direction de chefs prestigieux tels que Désiré DondeynePierre Dervaux, Marc Soustrot, Philippe Launay a pris goût à la direction d’orchestre. Il a été directeur de l’Orchestre d’harmonie du Conservatoire régional de Poitiers, puis de l’Union Parthenaisienne. Il a participé à la création de l’œuvre Parthénogénèse avec les musiciens traditionnels du Poitou et à une création de Michel Godard (tubiste) dans le cadre du festival de Jazz « Au fil de l’eau » avec la participation d’Yves Robert (tromboniste) et Michel Marre (trompettiste), tous deux issus de l’Orchestre national de Jazz. Au cours de ces dernières années, Philippe Launay a su diversifier ses activités de direction tant au niveau du choix des programmes que des sollicitations d’artistes d’univers différents (chanteurs d’opéra, de variétés, guitariste classique, guitariste de jazz, accordéoniste, bandonéoniste…).Il a également participé à des projets pédagogiques en relation avec l’Éducation nationale : 1 200 enfants sur scène à l’Abbaye de l’Épau pour créer des œuvres de Marc Steckar, Jérôme Naulais, Jean-Claude Decalonne (Le labyrinthe des souvenirs, L’orchestre du monde, Sous  un arbre de paix, Les révoltés d’Afterbug).

Joël BESSON, Direction

En 1959, Joël Besson obtient un Premier prix de clarinette au conservatoire du Mans. Il débute la direction d’orchestre à l’armée en Algérie. Il fut directeur de la Société musicale de Beaumont-sur-Sarthe pendant 32 ans et a participé à la création de l’école de musique de cette même ville. Il est aussi le fondateur de l’Orchestre départemental d’harmonie de la Sarthe qu’il a dirigé pendant 18 ans, de 1998 à 2000. Il est actuellement le Directeur adjoint de la Musique Municipale du Mans.

Régis ROUILLARD, trompette

Après des études au Conservatoire du Mans dans la classe de Claude Vassé (ancien professeur à Toulon et ex-soliste de l’orchestre de Marseille), d’où il ressort diplômé de trompette et d’ensemble de cuivres, Régis Rouillard s’oriente dès 1980 vers l’enseignement de la trompette et devient professeur titulaire du Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Alençon. Désireux de communiquer sa passion pour cet instrument et en développer sa pratique, il partage ses activités entre l’enseignement, les animations diverses notamment en milieu scolaire, au sein d’harmonies de différents départements et avec des orchestres à cordes (Ensemble instrumental de la Mayenne, Ensemble instrumental Opus 61, Schola de l’Orne). Il pratique régulièrement la musique de chambre pour cuivres, sans oublier de participer à de nombreux stages avec de prestigieux professeurs. Il se produit très souvent avec l’ensemble de cuivres « Jean-Baptiste Lully » dont il est le fondateur. Sa volonté de faire connaître et de diffuser largement la musique pour cuivres l’a amené à voyager dans divers pays européens (Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique, République tchèque…) en tant que soliste, en orchestre, en duo (trompette et orgue).

Jean-Marcel BUVRON, trompette

Parallèlement à des études classiques de formation musicale, de trompette, d’harmonie et de direction d’orchestre, successivement aux conservatoires du Mans, d’Angers, de Tours et de Nantes, Jean-Marcel Buvron a suivi des études de Musicologie à l’Université de Tours. Titulaire du CAPES de musique et de chant choral depuis 1988, il enseigne l’Éducation Musicale dans un collège du Mans et est chargé de cours à l’Université Catholique de l’Ouest à Angers. Docteur en Musicologie, il étudie les divers aspects du renouveau musical dans les cathédrales en France au cours de la première moitié du XIXe siècle et plus particulièrement à la cathédrale du Mans. Jean-Marcel est intervenu dans plusieurs colloques et a publié de nombreux articles dans des revues historiques. Parallèlement à des études classiques de formation musicale, de trompette, d’harmonie et de direction d’orchestre, successivement aux conservatoires du Mans, d’Angers, de Tours et de Nantes, Jean-Marcel Buvron a suivi des études de Musicologie à l’Université de Tours. Titulaire du CAPES de musique et de chant choral depuis 1988, il enseigne l’Éducation Musicale dans un collège du Mans et est chargé de cours à l’Université Catholique de l’Ouest à Angers. Docteur en Musicologie, il étudie les divers aspects du renouveau musical dans les cathédrales en France au cours de la première moitié du XIXe siècle et plus particulièrement à la cathédrale du Mans. Jean-Marcel est intervenu dans plusieurs colloques et a publié de nombreux articles dans des revues historiques. En 1995, la restauration de la peinture murale située au niveau de la voûte de la chapelle de la Vierge à la cathédrale du Mans, présentant quarante-sept anges musiciens de la fin du XIVe siècle, l’invite à publier une étude sur cette œuvre exceptionnelle. Le livre Les anges musiciens de la cathédrale du Mans, dont il est coauteur, est paru au Mans en 2002 aux Éditions de la Reinette, puis il fut réédité en 2005. Jean-Marcel anime de nombreuses conférences sur cette œuvre picturale.

Liviu BADIU, violon

Né à Bucarest, en Roumanie, Liviu Badiu débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans avec son père alors violoniste à l’orchestre national de Moldavie. De 1987 à 1994, Liviu poursuit ses études au conservatoire de Lasi puis à celui de Buzau. En 1994, il reçoit le 2e prix à l’Olympiade Nationale de Roumanie à Suceava, puis il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Bucarest qui lui décerne un 1er prix de violon en 1999. À partir de 2000, Liviu travaille son instrument en France au conservatoire de Cachan. Il y reçoit une médaille d’or en violon et en musique de chambre. Il se perfectionne avec divers violonistes de renom dont Ivry Gitlis ou encore Didier Lockwood. Il se produit au sein de nombreux orchestres et, en 2005, il crée le quatuor « Accordo » avec lequel il fait de nombreuses tournées de concerts en France. Musicien hors pair au parcours atypique, il mène une vie d’artiste à l’image de son tempérament, oscillant entre passion fougueuse et poésie intérieure.

L’Orchestre Symphonique de la Ville du Mans

La ville du Mans possède sans doute l’une des plus anciennes formations de France. Seules les harmonies d’Armentières et de Valenciennes semblent lui être antérieures. Fondée en 1799, la Musique Municipale de la ville du Mans a donc, cette année, 222 ans et n’a pas pris une seule ride. Aujourd’hui, elle est formée de deux ensembles : l’Orchestre d’Harmonie et l’Orchestre Symphonique. Le premier rassemble une soixantaine de musiciens. Son répertoire est très éclectique. Il s’étend de la musique de films aux œuvres classique, en passant par les musiques de variétés et le jazz. Le second orchestre est composé d’une cinquantaine d’instrumentistes. Ses interprétations sont très variées et passent par tous les grands compositeurs classiques et contemporains, français ou étrangers. Les musiciens se produisent régulièrement dans divers lieux comme l’abbaye de l’Épau, l’église Notre-Dame de la Couture ou l’église Saint-Benoît, le Palais des congrès, la Cathédrale Saint-Julien, mais aussi dans des salles plus modestes telles que les salles de quartier de la ville du Mans ou celles des villes aux alentours, et ce dans le souci d’être au plus proche du public. La mission de ces deux formations est avant tout de participer à la vie culturelle mancelle. Sous l’impulsion de son directeur musical, Philippe Launay, l’association organise de nombreux concerts avec des programmes variés mettant en valeur les musiciens des différents pupitres. Pour davantage d’informations sur l’Orchestre Symphonique de la Ville du Mans, se reporter à l’article suivant : Jean-Marcel BUVRON, « La Société philharmonique du Mans dans la seconde moitié du XIXe siècle : un exemple de renouveau de la pratique musicale amateur dans une ville de province », 140 ans de musique instrumentale à Angers (1877-2017) : Autour de la Société des concerts populaires (dir. Denis Huneau et Nicolas Dufetel), Revue CIRHILLA, n° 45, Paris, L’Harmattan, 2020, p. 137-162.

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