Origine

Cet endroit, « Le Pré », ancien marécage où l’on faisait paître les troupeaux, situé hors les remparts de la ville, fut un lieu de sépulture païen. A l’origine du christianisme dans le Maine, les premières communautés chrétiennes firent en sorte  d’y posséder un emplacement protégé pour leurs sépultures.
« Selon la légende », (A. Mussat, page 100) Julien, envoyé par le Pape pour évangéliser en Gaule le pays Cénoman (actuellement la région du Mans) « ayant fait jaillir une fontaine miraculeuse », convertit  « le Défensor civitatis, dont le rôle était de contrôler la bonne marche des administrations« , (M.D. Bot, page 3).
Ce personnage influent, représentant l’autorité romaine, reçut le baptême et donna une partie de son palais pour y créer une église.
Tout en poursuivant son action « d’évangélisation entre Loire et Seine », Julien secourait les pauvres et les malades, opérait de nombreux miracles ; malade, il confia à Thuribe le soin de continuer son œuvre.
Il décéda dans un village proche, actuellement Saint-Marceau.
Lors du transfert du corps, pour être inhumé dans le cimetière gallo-romain, la légende rapporte que plusieurs miracles eurent lieu.
Cela se passait au IVe ou Ve siècle
Le culte de Saint Julien prenant naissance, des malades venaient en pèlerinage. Pour protéger la tombe du saint évêque, des habitants élevèrent, au dessus du cercueil un petit sanctuaire, appelée « basilica ». Les vestiges de ce petit édifice ont subsisté jusqu’à la révolution.En 1792, en raison de son état de délabrement, ce qui était devenu une crypte fut comblée.

Plan de la crypte, réalisé par l’abbé Julien Livet, suite aux fouilles faites en 1843/1844.

 Dans cette crypte se situait le sanctuaire primitif dans lequel se situait le tombeau de Julien. Autour du tombeau se développait un petit déambulatoire permettant aux pèlerins de voir le

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