Prog. 12 juin 2022

Duo Klez’Nouche
1ère Partie

1. Harry’s FreilachTraditionnel
2. Der MirjanbrunnenTraditionnel
3. Tate’s FreilachTraditionnel
4. MordechavTraditionnel
5. NigunTraditionnel
6. KolynTraditionnel
7. Itamar FreilachTraditionnel

2ème Partie

8. Annobon         (Album Carnet de route)  Texier/Sclavis/Romano. Aldo Romano. Arrangement Trio Klez’Nouche.
9.  All of meTraditionnel Jazz
10. IndifférenceTony Murena Arrangement Trio Klez’Nouche
11. Petite fleurSidney Bechet
12. DavidTraditionnel
13. Hava NaguilaTraditionnel

Patrick VINOT, clarinette

Multi-Instrumentiste, Patrick Vinot commence la clarinette à l’âge de 13 ans à Alençon. Il est titulaire du Diplôme d’État de clarinette. Ses nombreux projets l’ont conduit à explorer des domaines musicaux allant du classique au jazz, en passant par le klezmer et le jazz manouche.

Patrick HOUDUSSE, accordéon

Patrick Houdusse commence l’accordéon l’âge de 6 ans. Il a participé à de nombreux projets dans des esthétiques très différentes. Il est un virtuose de l’accordéon rompu à toutes les musiques et d’une justesse de goût sans failles !

Musique KLEZMER

Le klezmer (d’Europe centrale et de l’Est) est une tradition musicale instrumentale des Juifs ashkénazes. Elle s’est développée à partir du XVe siècle et ses origines vraisemblables seraient les musiques du Moyen-Orient, d’Europe centrale, d’Europe de l’Est (Slaves et Tziganes). Le mot klezmer vient de l’association des mots hébreux kley « véhicule, instrument (de musique) » et zemer, « chant, mélodie », pour désigner des objets liturgiques utilisés dans le Temple de Jérusalem.

C’est seulement à partir de la seconde partie du XXe siècle que le mot « klezmer » a été utilisé pour décrire la musique jouée. En raison de ses origines, la musique klezmer est associée au yiddish (une langue d’origine germanique proche de l’allemand) avec un apport de vocabulaire hébreu et slave. La grande immigration juive vers les États-Unis entre 1870 et 1920 a permis de préserver la tradition klezmer. Puis la Shoah a détruit une grande partie de la tradition musicale klezmer en Europe. Cependant, à partir des années 1970, des artistes se sont à nouveau impliqués dans la musique klezmer, et ont permis de remettre cette musique au goût du jour, voire de la faire évoluer dans des directions nouvelles. En Pologne, des musiciens juifs, tels Leopold Kozłowski ou André Ochodlo, renouent avec un héritage culturel yiddish considéré comme partie intégrante des racines culturelles polonaises. Les musiciens de ce renouveau ne se contentent pas de reproduire la tradition, mais font évoluer la musique klezmer vers d’autres horizons comme le jazz.

Depuis les années 1990, des musiciens issus de tous les horizons (classique, jazz, folk, pop, hip hop, électro, reggae…) sont les artisans d’une nouvelle mouvance klezmer qui va bien au-delà de la conservation d’un genre figé. Ce courant actuel se développe tout autant en Amérique qu’en Europe. On retrouve dans la musique klezmer l’influence des musiques d’Europe centrale, d’Europe de l’Est, des Balkans et des musiques tzigane et turque. Aux États-Unis la musique klezmer a intégré des éléments du jazz puis des musiques actuelles — folk, rock, électro, hip-hop, spoken word — tout en faisant un retour aux sources dans la vieille Europe.

Certains aspects mélancoliques de cette musique et les complaintes des clarinettes imitent le son du Chophar (instrument utilisé lors des offices de Roch Hachana et Yom Kippour à la synagogue), et l’aspect répétitif des morceaux lents rappelle le chant du Hazzan (chantre de la synagogue).

Résumé sur la musique Klezmer par JL.Bouillat, écrit à partir de l’article Wikipedia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Klezmer

LA CLARINETTE

La clarinette (du provençal clarin) est un instrument de musique à vent de la famille des bois caractérisé par son anche simple et sa perce quasi cylindrique. Elle a été créée vers 1690 par Johann Christoph Denner à Nuremberg sur la base d’un instrument à anche simple plus ancien : le « chalumeau ». La perce cylindrique de la clarinette la distingue du hautbois et du saxophone, tous deux à perce conique. Son timbre chaud dans le registre grave, peut s’avérer extrêmement brillant voire perçant dans l’aigu. De tous les instruments à vent de sa famille, la clarinette possède la plus grande tessiture avec trois octaves plus une sixte mineure, soit 45 notes. Elle se décline en une famille d’instruments presque tous transpositeurs, depuis la clarinette contrebasse jusqu’à la clarinette sopranino, couvrant ainsi toute l’étendue d’un orchestre symphonique. La clarinette soprano (en Sib) est le modèle le plus commun. Cet instrument est utilisé dans la musique classique et traditionnelle ainsi qu’en jazz et en musique contemporaine. Parmi les compositions célèbres pour clarinette, on peut citer le Concerto pour clarinette de Mozart. La clarinette est un instrument transpositeur (sauf celle en Ut naturellement). Par exemple lorsqu’un musicien joue, sur une clarinette en sib, un do qu’il est en train de lire sur sa partition, le pianiste entend un sib. Cela permet de ne pas changer les doigtés principaux entre les instruments d’une même famille. Pour des raisons pratiques de fabrication et de transport, les clarinettes soprano (en Sib, La ou Ut) se composent en général de 5 éléments principaux (de haut en bas) :

  1. le bec, sa ligature et l’anche fixée sur la partie inférieure du bec 
  2. le barillet 
  3. le corps supérieur (ou « corps du haut ») (pour la main gauche) ;
  4. le corps inférieur (ou « corps du bas ») (pour la main droite) 
  5. le pavillon.

une anche de clarinette

L’ACCORDÉON

L’accordéon regroupe une famille d’instruments à clavier, polyphonique, utilisant des anches libres excitées par un vent variable fourni par le soufflet actionné par le musicien. L’invention des accordéons modernes apparaît à la fin du XIXe siècle. Jusqu’à aujourd’hui, les modèles n’ont cessé de se perfectionner, d’évoluer, de se spécialiser selon les styles, selon les coutumes, selon les traditions culturelles ayant accueilli l’une ou l’autre forme de l’instrument à anche libre et à soufflet manuel. Le musicien ouvre et referme le soufflet central, positionné entre les deux parties droite et gauche de l’instrument, munie chacune d’un clavier : une partie droite, qui reste statique, et une partie gauche, qui s’écarte et se rapproche de la partie droite à chaque va-et-vient du soufflet (on parle de « tiré » ou de « poussé » du soufflet). En même temps, l’instrumentiste appuie sur les touches des claviers de l’instrument pour décider des notes à produire. L’air du soufflet passe ainsi dans le mécanisme, et actionne une ou plusieurs anches. Véritable homme-orchestre, l’accordéoniste peut exécuter le rythme aussi bien que la mélodie et l’harmonie, ce qui lui a valu une place importante dans les bals populaires français. Il existe plusieurs sortes d’accordéons qui se différencient d’une part, par l’organisation des notes sur les claviers et d’autre part, par la manière de produire des notes en actionnant le soufflet.

L’accordéon chromatique possède les 12 demi-tons de la gamme chromatique. Une touche enfoncée produira la même note que l’on tire ou que l’on pousse le soufflet. Certains ont des boutons, d’autres des touches de piano. Suivant les modèles, la tessiture peut dépasser 4 ou 5 octaves.

Dans les années 1970, l’accordéon redevient populaire grâce à l’attrait des musiques traditionnelles et folkloriques qui l’utilisent (musique bretonne, slave, musique klezmer) ; par l’utilisation par des chanteurs français comme Renaud qui le remettent au goût du jour ; par l’apparition d’accordéonistes majeurs, se détournant du musette, comme Marc Perrone ou Richard Galliano. L’accordéon a maintenant acquis ses lettres de noblesse en musique classique (même si cela reste méconnu du grand public). Il est enseigné dans les conservatoires de musique depuis les années 1970.

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