Prog. 22 avril 2018
TROMPETTES et ORGUE
avec Pierre DUTOT (trompettiste-concertiste international)
et Alain BOUVET (organiste titulaire de l’Abbatiale Saint-Étienne de Caen)
et avec la participation des professeurs de trompette
et des « grands » élèves du Conservatoire du Mans.
1ère Partie
| Suite en ré (Ouverture – Menuet – Bourrée – Marche) | Trompette et Orgue | Georg-Friedrich HAENDEL (1685-1759) |
| Toccata et fugue en ré mineur | Orgue | Jean-Sébastien BACH (1685-1750) |
| « Nessun Dorma » extrait de l’opéra Turandot. | Trompette et Orgue | Giacomo PUCCINI (1858-1924) |
| « Sinfonia » de la Cantate 29(Wir danken dir, Gott [Nous te rendons grâces, ô Dieu]) | Orgue | Jean-Sébastien BACH (1685-1750) |
| 3 danseries de la Renaissance (anglaise, espagnole, italienne) | Trompette et Orgue | Compositeurs anonymes |
| « Aria » de la Cantate 208 (Was mir behagt, ist nur die muntre Jagd, [Mon seul plaisir est la joie de la chasse]) | Jean-Sébastien BACH (1685-1750) | |
| Écho | Trompette et Orgue | Gherardus SCRONX (1594- ?) |
2ème Partie
| « Rondeau » extrait de la 1ère Suite de Symphonies | Ensemble de 5 Trompettes et Orgue | Jean-Joseph MOURET (1682-1738) |
| Toccata en do mineur (Suite gothique op. 25) | Orgue | Léon BOËLLMANN (1862-1897) |
| « Allegro vivace » de la Sonate en ré majeur | Trompette et Orgue | Georg-Philip TELEMANN (1681-1767) |
| Trumpet tune | Trompette et Orgue | Henri PURCELL (1659-1695) |
| « Jésus que ma joie demeure » extrait de la Cantate BWV 147 (Herz und Mund und Tat und Leben [Le cœur et la bouche et l’action et la vie]). | Trompette et Orgue | Jean-Sébastien BACH (1685-1750) |
| « Prélude » extrait du Te Deum en ré majeur | Trompette et Orgue | Marc-Antoine CHARPENTIER (1643-1704) |
| L’Hymne à l’Amour. | Trompette et Orgue | Édith PIAF (1915-1963) et Marguerite MONNOT (1903-1961) |
| « Marche triomphale » extraite de l’opéra Aïda | Trompette et Orgue | Giuseppe VERDI (1813-1901) |
Pierre DUTOT, trompette
Pierre Dutot est soliste-concertiste international, professeur honoraire du Conservatoire Supérieur de Lyon et des Conservatoires régionaux de Bordeaux et de Caen, et directeur des ensembles Hexagone et Brass-Band de Bordeaux (artiste YAMAHA et membre de l’ITG). Ses qualités pédagogiques et artistiques reconnues lui doivent d’être invité pour des master-class et des concerts dans le monde entier : Amérique du Nord et du Sud, Australie, Japon, Chine, Afrique du Nord et du Sud, Portugal, etc… Maurice André et Roger Delmotte lui ont envoyé de nombreux jeunes talents pour se perfectionner dans sa classe, notamment David Guerrier, André Henry, Evandro Matte (Brésil), Juan Luis Gonzalves (Mexique). À propos de Pierre Dutot, Maurice André a écrit : « Je félicite ce grand artiste pédagogue et je l’encourage vivement à poursuivre son action qui honore l’École française des Cuivres. »
Alain BOUVET, orgue
Admis dans la classe d’orgue du Conservatoire National de Région de Caen, Alain Bouvet obtient le premier Prix à l’unanimité l’année même de son inscription. Remarqué à ce concours par le Président du Jury André Marchal, il devait par la suite travailler l’ensemble du répertoire avec ce Maître pendant cinq années. En 1985, paraît le premier disque Les grandes toccatas symphoniques enregistré sur le célèbre Cavaillé-Coll de l’Abbatiale St Étienne de Caen où il est nommé titulaire en 1991. Plusieurs CD se succèdent consacrés notamment à Franck, Vierne, Widor, Mendelssohn, Dupré. Ses tournées de concerts l’amènent à prêter son concours à travers l’Europe, le Canada, les États-Unis d’Amérique.
Fabrice FAURE, trompette
Né à Nantes en 1966, Fabrice Faure commence ses études musicales à 7 ans, de piano d’abord, puis de trompette dès l’âge de 12 ans au Conservatoire de sa ville natale. Il poursuit ses études au Conservatoire National de Région d’Aubervilliers-La Courneuve avec André Presle. Admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il obtient son Premier Prix en 1988 grâce aux conseils avisés de son professeur Pierre Thibaud. Parallèlement, il poursuit ses études générales à la Sorbonne où il obtient en 1988 sa Licence en Musicologie. Fabrice Faure s’est produit dans divers orchestres : Opéra de Paris, Orchestre de l’Ile de France, Orchestre National des Pays de la Loire, Concerts Pasdeloup, Sinfonietta de Paris, Ensemble Instrumental de la Mayenne, Orchestre Symphonique du Mans. Il joue également en soliste de nombreux concertos, tels ceux de Torelli, Vivaldi ou encore Hummel. Depuis 1990, il enseigne la trompette au Conservatoire du Mans.
Pierre GIRARD, trompette
Originaire de la Nièvre, Pierre Girard a débuté la musique dès 5 ans en pratiquant d’abord l’accordéon puis la trompette au Conservatoire de Nevers. Il a poursuivi ses études musicales à Aix-en-Provence où il a obtenu un premier DEM en accordéon et un second en trompette. Pierre Girard est titulaire du Diplôme d’Etat de trompette. Depuis 2016, il enseigne cet instrument au Conservatoire du Mans et à l’Ecole de musique d’Arnage.
Jean-Marcel BUVRON, trompette
Parallèlement à des études classiques de formation musicale, de trompette, d’harmonie et de direction d’orchestre, successivement aux conservatoires du Mans, d’Angers, de Tours et de Nantes, Jean-Marcel Buvron a suivi des études de Musicologie à l’Université de Tours. Titulaire du CAPES de musique et de chant choral depuis 1988, il enseigne l’Éducation Musicale dans un collège du Mans et est chargé de cours à l’Université Catholique de l’Ouest à Angers. Docteur en Musicologie, il étudie les divers aspects du renouveau musical dans les cathédrales en France au cours de la première moitié du XIXe siècle et plus particulièrement à la cathédrale du Mans. Jean-Marcel a participé à plusieurs colloques et est l’auteur de nombreux articles publiés dans des revues spécialisées Parallèlement à l’étude de la trompette aux Conservatoires du Mans et d’Angers, il a été membre de plusieurs ensembles de cuivres et a participé à de nombreux concerts dans la Région. La pratique, depuis son enfance, du chant choral lui a permis de rejoindre pendant quelques années le chœur de chambre « Résonnances » du Mans. Jean-Marcel est par ailleurs organiste à l’église Notre-Dame-du-Pré au Mans dont il est, depuis juin 2016, l’organisateur des concerts du « Pré en musique ».
CONCERT caritatif au profit de l’association
« L’ARBRE MÉDICINAL »
pour une meilleure espérance de vie…
(30 juil. 2009 – 10 min -)
Ce film a été réalisé par l’association « L’Arbre Médicinal ».
Mot du président-fondateur : Jonathan Hourcourigaray
(Président actuel : Robert Weddle)
Pour mieux comprendre le but de « L’arbre Médicinal » il faut faire un petit saut dans la région d’Arunachal Pradesh au nord-est de l’Inde où, sur le flanc d’une montagne himalayenne et surplombant la belle vallée de Tawang, se trouve le village de Gongkar. Gongkar est une petite communauté d’environ 500 habitants. Son école compte une soixantaine d’élèves mais il n’y a pas de foyer pour les personnes âgées parce que là, personne n’est âgé : l’espérance de vie n’est que de 45 ans ! Les habitants de Gongkar sont des Mompas, tribu d’origine tibétaine dont la culture reste forte, joyeuse et digne. Ils souffrent, cependant, de l’isolement de leur vallée : les villages n’étant pas reliés par la route, les déplacements se font en voiture tout terrain ou, pour la plupart des habitants, à pied. Au cours de ces dernières années, certaines maladies récentes sont apparues mais la médecine traditionnelle locale ne sait pas soigner (la tuberculose, le paludisme…). Jusqu’à une époque très récente, le dispensaire le plus proche se trouvait à cinq heures de marche. Cette situation rendait l’accès aux soins impossible pour un malade ou pour une vieille personne. Grâce au soutien financier de « L’Arbre Médicinal », un dispensaire a pu être construit au cœur du village et une infirmière y résidant a été formée pour travailler aux côtés du médecin qui vient tous les mois. Ce dispensaire sert également à plusieurs autres villages. Situé au centre de la vallée, il permet à 15 000 personnes d’en bénéficier et une épidémie de tuberculose a même été enrayée. Outre la gestion des dons faits à l’association, « L’Arbre Médicinal » organise des concerts. Les artistes donnent de leur temps et de leur talent, et le public, sous la forme d’un don, participe largement à la réalisation des projets humanitaires. Les sommes réunies ne passent par aucun intermédiaire (l’association n’a aucun salarié) et sont envoyées intégralement et directement à notre contact sur place, Geshé Thupten Phuntsok, moine bouddhiste au monastère de Sera, lui- même originaire de Gongkar. Depuis que cette association existe, les villageois ont une meilleure espérance de vie : le village de Gongkar a trouvé un nouveau souffle et un espoir d’une vie meilleure pour les générations futures !
