Prog. 9 avril 2017
PROGRAMME
1ère Partie
Mrs Mc Dermott | Une des pièces connues de Turlough O’Carolan : Irlande | |
Gavotte suivie de Planxty Irwin | Une autre pièce connue de T. O’Carolan : gavotte pour danser | |
Don eo ar mor suivi de Hornpipe | Des Îles Hébrides : chant en breton Danse irlandaise | |
Ye banks and Braes | Écosse | |
Willafjord | Écosse | |
Danny Boy | Irlande | |
Greensleeves | Traditionnel anglais | |
An dro | Danse bretonne | |
Valse Faraway | Irlande |
2ème Partie
Woods and me | Petit air irlandais | |
Hanter dro (Demi-tour) | Danse bretonne originaire du pays vannetais. Comme la gavotte, c’est une danse où les danseurs se tiennent fermement et une danse de pieds | |
Sweat Dublin bay et Archibald Mc Donald of Keepoch | Chanson écossaise | |
Cantique ar baradoz | Le plus fameux des cantiques bretons, construit sur 4 notes, le plus souvent attribué à Dom Michel le Nobletz, recteur de Plouguernau (1577-1652). | |
Hep mall | Duo pour harpes de Myrdhin, barde bien connu, transcrit pour violon et harpe par Martine Jacotin. | |
Tri martolod (Trois matelots) | Chanson bretonne traditionnelle. rendue célèbre par l’interprétation, l’arrangement et les enregistrements faits par Alan Stivell. C’est une ronde à trois pas que l’on rencontre sur toute la côte de Bretagne et plus particulièrement en Sud-Cornouaille. | |
Marche de Brian Boru | Irlande. On a célébré en 2015 le millénaire de la mort de ce prince rassembleur, Brian Boru. | |
Song of Ye Jacobytes | Chanson traditionnelle écossaise avec une vision humaniste et anti-guerre qui se moque de la Révolte des Jacobites en Écosse ayant eu lieu de 1688 à 1746. | |
Amazing grace | Mélodie anglaise, très répandue aux États-Unis, puis dans le monde entier. |
Quatuor « Les HARPADOURS »
Le quatuor « Les Harpadours » fut fondé en septembre 2013 et a joué aussi bien en Bretagne que dans les Alpes ou en Île de France. Il se définit comme étant à la lisière de la musique classique d’inspiration celtique et de la musique folk celtique. Le répertoire est vivant et varié et visite tous les terroirs celtes, avec également des créations. L’ensemble est constitué de quatre musiciens aux parcours très diversifiés : Martine Jacotin fut harpiste à l’orchestre du Capitole de Toulouse durant de nombreuses années ; Nicolas Jacotin, violon, est membre de divers ensembles et poursuit une formation d’acteur l’orientant vers le théâtre musical ; Sylvain Wack, accordéon, est membre de l’ensemble de musique irlandaise « Eorna » et membre du groupe de festoù-noz « Bremañ », et Yvon Le Quellec, harpe, chant, qui joue aussi de la flûte irlandaise dans ce quatuor, a été invité par la plupart des grands festivals de harpe et est directeur artistique du festival « La harpe dans tous ses états en vallée de Chevreuse ». Le premier Cd du quatuor, « Vent de noroît », les plus belles mélodies celtiques jouées par « Les Harpadours », est sorti chez RDM vidéos en 2016.
Martine JACOTIN, harpe
Ancienne harpiste de l’orchestre du Capitole de Toulouse avec lequel elle a joué dans le monde entier, Martine Jacotin enseigne dans différents conservatoires de l’est parisien. Elle est membre de différents ensembles, de musique baroque notamment, et anime un quatuor de harpes celtiques, « Telennou Torsic » avec lequel elle propose également un répertoire médiéval. Elle a transcrit de nombreuses partitions pour ensembles de harpes. Martine est un professeur renommé pour son charisme.
Nicolas JACOTIN, violon
Premier prix de violon et médaille d’or de conservatoire à l’alto, Nicolas Jacotin poursuit une brillante carrière entre la musique de chambre classique avec différentes formations, la musique traditionnelle avec « Les Harpadours » et son spectacle de violon et de magie. Il suit également une solide formation d’acteur-danseur pour se consacrer davantage au théâtre musical. En outre, Nicolas enseigne le violon en Seine-et-Marne.
Yvon LE QUELLEC, harpe
Yvon Le Quellec est un harpiste ayant ses racines dans les Côtes-d’Armor. Il participe à des festivals et donne des concerts essentiellement en Bretagne et en Ile de France, mais également dans de nombreuses régions de France, aux Antilles, en Suisse et en Allemagne. Lors de ses concerts, il laisse libre cours à ses goûts éclectiques, souhaitant offrir un spectacle aussi diversifié que possible. Dans les églises, il interprète quelques cantiques bretons, langue qu’il parle. Il chante également en russe, en allemand et en anglais. Ses œuvres sont régulièrement publiées. En tant que compositeur, il a d’ailleurs été invité deux fois par France-Musique ainsi que par FR3 Rhône Alpes, ou encore Zalea TV, Folkalier, radio bro, Arvorig fm, Téléssonne… Yvon a publié six albums, la plupart chez le label RDM vidéo. Il a aussi participé au livre+CD « Comptines et berceuses de Bretagne ».
Sylvain WACK, accordéon
Alsacien celtisé et riche d’une culture musicale très grande et variée, Sylvain Wack a animé moult bals en Alsace avant de rejoindre la formation « Bremañ » de musique celtique, avec laquelle il anime des festou-noz, l’ensemble « an Tadou », quatuor ou quintette celtique (avec notamment Yvon Le Quellec), le groupe « Ceolan » de musique irlandaise et l’ensemble « Les Harpadours » constitué en 2013. Il apporte une belle couleur, son sens du rythme infaillible et de la chaleur à la musique celtique du quatuor. L’ensemble « Les Harpadours » fut fondé en septembre 2013 et a joué aussi bien en Bretagne que dans les Alpes ou en Île de France, sous forme de trio ou quatuor.
La HARPE
L’origine de la harpe remonte à la Mésopotamie. Les premières ont été trouvées vers 3500 avant J.C. On la retrouve chez les musiciens égyptiens, et elle s’est répandue à travers les diverses civilisations et tous les continents sous des formes différentes. En Europe, on la trouve en Écosse, et en Irlande au Moyen-Âge, sous la forme moderne triangulaire, et elle se répand dans tout le continent, et en Bretagne. Après un certain déclin, elle connaîtra un renouveau dans la première moitié du XIXe siècle dans les pays celtes, Irlande, pays de Galles et Bretagne.
La HARPE celtique moderne
Sa colonne cintrée la rend reconnaissable entre toutes les harpes. Historiquement les cordes étaient métalliques et les deux cordes centrales étaient accordées à l’unisson. Elle possède généralement 32 à 38 cordes. De nos jours, les cordes sont le plus souvent en nylon, mais on trouve aussi des instruments montés avec cordes de bronze, en acier, en fibre de carbone ou en boyau (de mouton). Des « taquets » ou « palettes » ou encore « leviers » (d’où le nom « lever harp » en anglais), fixés près de la partie supérieure de chaque corde, permettent de modifier la hauteur des notes d’un demi-ton pour jouer les altérations (dièses/bémols). La harpe celtique correspond à tout un répertoire traditionnel irlandais, écossais et breton, mais elle s’adapte aussi à des répertoires classiques et contemporains (jazz, new age, musique contemporaine…). Elle accompagne idéalement le chant soliste.
La HARPE classique moderne
À la Renaissance, on utilise encore des harpes diatoniques. Mais le manque de chromatisme entraîne une désaffection de l’instrument. Pour pallier ce handicap, les luthiers italiens construisent la arpa doppia, la harpe double contenant deux rangées de cordes parallèles. Et en 1697, un luthier bavarois, Hochbrücker, imagine un mécanisme qui, à l’aide de pédales, permet d’effectuer certaines modulations. Introduite en France en 1749, c’est une harpe à simple mouvement. La harpe classique possède de 40 à 46 cordes (pour les harpes d’étude) et 47 cordes (pour les harpes de concert), ce qui lui donne une tessiture de six octaves.
es cordes sont principalement en boyau, à l’exception des cordes les plus graves (les deux dernières octaves) qui sont en métal. Certaines cordes sont colorées pour permettre de repérer les notes principales : les « do » sont rouges et les « fa » sont noirs ou bleus. Les autres cordes sont incolores. C’est vers 1800 que le célèbre facteur de pianos, Sébastien Érard, invente le fameux double mouvement à fourchettes qui va permettre à la harpe de rivaliser avec les autres instruments chromatiques. La harpe à pédales, ou harpe classique, est celle que l’on utilise dans les orchestres symphoniques et dans les formations de musique de chambre. C’est la harpe la plus sophistiquée. Sur une harpe double mouvement, chaque corde peut jouer trois hauteurs :
Bémol, si la pédale est relâchée (= en haut),
Bécarre, si elle est bloquée sur le cran du milieu,
et dièse, si elle est tout à fait enfoncée.
Il y a 7 pédales qui modifient les 7 notes de la gamme sur toutes les octaves.