Prog. 13 mars 2022
Musique baroque sacrée
(Petits motets, cantates et oratorios)
Mathilde THOMASSIN (Soprano)
Etienne CHANSON (Baryton)
Lucas MARTIN (Orgue)
La 1ère partie de ce concert est constituée de ce que l’on appelle des « Petits motets » (en opposition au « Grand Motet » qui réunit orchestre, solistes et chœurs), c’est-à-dire des pièces à une ou plusieurs voix solistes, accompagnées par une basse continue – ici réalisée par l’orgue – et composées sur des textes religieux. Nous pouvons retrouver les compositeurs les plus connus de cette époque, tels Marc-Antoine Charpentier et François Couperin et aussi Sébastien de Brossard, moins connu du grand public, mais auteur d’une abondante œuvre sacrée.
1. Tantum Ergo Sacramentum Motet pour deux voix (soprano-basse) et basse continue | François COUPERIN (1668-1733) |
2. O Salutaris Hostia Petit Motet pour basse solo, basse continue et 2 dessus. | Marc-Antoine CHARPENTIER (1643-1704) |
3. Beati Immaculati . Petit Motet pou 2 voix (soprano, basse) et basse continue | Sébastien de BROSSARD (1655-1730) |
4. O Amor, O bonitas Petit Motet pour 2 voix et basse continue | Marc-Antoine CHARPENTIER (1643-1704) |
2ème Partie
La deuxième partie du concert est consacrée aux compositeurs allemands : Philipp Heinrich Erlebach et Jean-Sébastien Bach. Tous deux sont auteurs de nombreuses pièces sacrées, des oratorios, cantates et messes. Ce programme permet d’entendre des extraits de cantates des deux compositeurs. Enfin, pour achever ce voyage dans la musique baroque sacrée, un compositeur des plus cosmopolites : Haendel. Né en Allemagne, séjournant en Italie puis nationalisé anglais, Haendel propose une synthèse entre les styles allemands, français et italiens à travers notamment une série d’oratorios en anglais à sujet biblique dont vous pourrez entendre un extrait.
5. Meine Seufzer Aria pour soprano solo et basse continue, extraite du recueil Harmonische Freude Musicalische Freunde | Philipp Henrich ERLEBACH (1657-1714) |
6. a) Merkt und Hort, ihr Menschen Kinder Aria pour basse solo et basse continue, extraite de la cantate BW7 6. b) Aus Liebe, Aria pour soprano et basse continue, extraite de la Passion selon Saint Mathieu BWV 244 | Jean-Sébastien BACH (1685-1750) |
7. How willing my paternal love Aria d’un oratorio en anglais pour basse solo et basse continue | Georg Friedrich HAENDEL (1685-1759) |
8. Komm, mein Jesu, und erquicke Duo extrait de la cantate BWV 21 pour soprano solo, basse solo et basse continue | Jean-Sébastien BACH (1685-1750) |
Mathilde THOMASSIN, soprano
Mathilde THOMASSIN commence ses études musicales dès l’âge de six ans par l’apprentissage de l’alto puis du violon. C’est vers l’adolescence qu’elle se tourne vers le chant et prend ses premiers cours auprès de Claire Lefilliâtre, puis Alain Buet à l’École de Musique d’Alençon. Mathilde THOMASSIN commence ses études musicales dès l’âge de six ans par l’apprentissage de l’alto puis du violon. C’est vers l’adolescence qu’elle se tourne vers le chant et prend ses premiers cours auprès de Claire Lefilliâtre, puis Alain Buet à l’École de Musique d’Alençon. Engagée ensuite dans des études supérieures en architecture du paysage, elle interrompt ses activités musicales pendant plusieurs années. Mais sa passion pour la musique ancienne la rattrape lorsqu’elle répond à une offre de stage dans un jardin particulier appartenant à William Christie en personne ! De cette passion commune pour le jardin naît une amitié entre le chef d’orchestre et la jeune paysagiste qu’il encourage à vivre sa passion pour le chant et la musique baroque. C’est ainsi qu’en 2008, Mathilde Thomassin reprend ses études musicales au Conservatoire d’Orléans dans la classe de chant d’Hélène Obadia, puis en 2009 au Département de Musique Ancienne de Tours en chant renaissance avec Véronique Bourin. Elle se forme également auprès d’Agnès Mellon et participe à plusieurs projets pédagogiques des « Folies Françoises », sous la direction de Patrick Cohën-Akenine. Dès 2010, elle se forme au répertoire de motets français auprès de Frédéric Désenclos. Aux côtés de l’organiste Vincent Grappy, elle donne de nombreux concerts notamment les Leçons de ténèbres de Couperin avec la soprano Marine Beelen. Avec la flûtiste Marieke Rigterink, tous les trois interprètent des cantates allemandes, notamment dans le cadre du Festival de Musique Ancienne d’Orléans en 2012. Elle a créé avec eux l’ensemble « Les Vocalises de Poppée » qui réunit tous les concerts qu’ils donnent ensemble. Depuis 2013, Mathilde chante régulièrement au sein de l’ensemble « Isabelle sur un balcon » qui regroupe des musiciens et enseignants en Loir-et-Cher, Blandine Guitton à la flûte traversière, Sébastien Pellerano à la guitare et Stéphanie Charmoy au violoncelle. Ils interprètent principalement la musique baroque française et italienne de Monteverdi, Caccini, Campra, Lambert, Vivaldi…
Étienne CHANSON, baryton
Formé d’abord à l’art dramatique au sein du Conservatoire du Mans, Étienne CHANSON se tourne ensuite vers le chant. Baryton, il suit l’enseignement d’Hélène Obadia et Corinne Sertillanges au Conservatoire d’Orléans et poursuit sa formation auprès de Jacques Calatayud. Il se perfectionne également auprès d’Alain Buet dans le cadre de master classes. Au cours de sa formation, il chante en public les rôles du Comte dans les Noces de Figaro de Mozart, d’Énée dans Didon et Enée de Purcell, de Mefisto dans Faust de Gounod ou encore du Marquis de la Force dans Les dialogues des carmélites de Francis Poulenc. Il est également choriste au sein de l’ensemble vocal puis du chœur symphonique du Conservatoire d’Orléans avec lesquels il a réalisé une vingtaine de concerts. Il forme avec la soprano Mathilde Thomassin un duo baroque qui se produit chaque été en Lozère et dans différents lieux, accompagnés par Yvon Repérant, Vincent Grappy et Lucas Martin.
Lucas MARTIN, orgue
Passionné de musique ancienne et d’allemand, Lucas MARTIN a mené de front des études musicales, dans les classes de clavecin de Gabrielle Marcq et d’Élisabeth Joyé, et des études d’allemand à la Sorbonne. Il est actuellement professeur d’allemand en collège et lycée dans le Val d’Oise. Il se produit au sein d’ensembles baroques aux répertoires variés et aux formations diverses. Il participe également à des stages, soit en tant qu’élève pour se perfectionner, soit comme accompagnateur. Parallèlement au clavecin, il découvre l’orgue et met à contribution son savoir-faire musical pour la liturgie.