Prog. 9 mai 2004

Quatuor Violon, Alto, Hautbois et Violoncelle

Le programme de ce concert est composé de pièces classiques de compositeurs célèbres : Wolfgang Amadeus Mozart et Niccolò Paganini, légendaire virtuose du violon qui a laissé un répertoire prolifique pour son instrument, mais aussi quelques pièces de musique de chambre. Les trois dtios concertants pour violon et violoncelle sont probablement des œuvres de jeunesse, composées peu de temps avant les 24 caprices pour violon seul.

Tôn Thât Tiêt, compositeur français d’origine vietnamienne, tente également de faire revivre l’esprit de la musique traditionnelle du Vietnam, en particulier la musique sacrée et la musique de cour de Hue, ancienne capitale impériale. En Orient, la musique, comme toute autre forme d’art, est toujours liée à une pensée philosophique. Ainsi, Tôn Thât Tiêt traduit-i1, par son langage musical, sa recherche spirituelle et sa tentative de comprendre l’Univers, la Nature à travers les philosophies orientales : le Yi-King, ou « livre des mutations » dans la philosophie chinoise, le taoïsme, l’hìndouisme et le bouddhisme. Deux grands thèmes parcourent sa musique : l’homme et l’humanité et l’homme et ł’univers dont la serie des sept Chu ky est une œuvre représentative. Chii ky signifie « cycle » ; de fait c’est dans un large cycle de sept pièces que s’inscrit, en tête, le mouvement présenté ici.

« Dans l’univers, la vie humaine, łes saisons, let mouvements du système solaire, les étoiles, les galaxies, tout évolue selon one forme cyclique, tout doit suivre une loi universelle qui anime la matière et dont nous-mêmes, êtres humains, faisons partie. Je crois en cette loi et j’essaie de l’exprimer à travers sept Chu ky. »

Anne-Cécile BRIELLES, violon

Originaire du Mans, Anne-Cécile BRIELLES commence le violon à l’école nationale de musique, dans la classe de Rémy Landy. Après l’obtention de son Diplôme d’Études Musicales de violon en 1998, elle part étudier au conservatoire national de région de Boulogne-Billancourt dans la classe de Maryvonne Le Dizès pour le violon et celle d’Hortense Carrier-Bresson pour la musique de chambre. Elle obtient alors trois premiers ptx à l’unanimité du jury : violon et formation musicale en juin 2000, musique de chambre l’année suivante. Depuis octobre 2001 elle étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon dans la classe de Marianne Piketty et Dominique Lonca. Durant l’été 2003 elle est admise à se perfectionner à la Mozart-Akademie de Salzburg auprès de Rainer Schmidt, du quatuor Hagen, et à l’académie Ravel à St Jean-de-Luz. Elle est régulièrement invitée à participer au festival du « festin de pierres » (Auvergne) et donne dans différentes régions des concerts dans des formations variant du duo avec piano, orgue ou harpe au petit ensemble. Elle est également titulaire du diplôme d’état de professeur de violon.

Marin TROUVÉ, alto

Marin TROUVÉ est né le 16 décembre 1981. Il commence l’alto à 8 ans au C.N.R. de Rennes où il travaille avec Madame Jacqueline Boyer et Monsieur Emmanuel Foucher. A 14 ans, il est admis au C.N.R. de Boulogne-Billancourt dans la classe d’alto de Monsieur Michel Michalakakos. Il y fréquente, en outre, la classe d’analyse de Monsieur Naji Hakîm (D.F.E. en 1997) et les classes de musique de chambre de Mesdames Hortense Cartier- Bresson et Danîèle Bellik. Après avoir obtenu un premier prix d’alto à l’unanimité à 17 ans, il est admis en cycle de perfectionnement toujours dans  la classe de Monsieur Michel Michalakakos et  entre, simultanément, au Conservatoire Supérieur de Paris-C.N.R. dans la classe du Quatuor Ysaÿe. Il poursuit ensuite sa formation auprès de Messieurs Vladimir Mendelssohn et Ron Ephrat au conservatoire de Rotterdam puis auprès de Monsieur Tasso Adamopoulos au Conservatoire Supérieur de Paris-C.N.R. où il fréquente également la classe de musique de chambre de Monsieur Paul Boufil. Il est actuellement étudiant au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon dans la classe de Monsieur Tasso Adamopoulos, Madame Dominique Miton et Monsieur Nicolas Mouret. Il y suit les cours de musique de chambre de Madame Michèle SCHARAPAN et de Monsieur Zoltan TOTH. Il participe régulièrement aux saisons musicales de la région Franche-Comté, comme altiste à l’orchestre de Besançon.

Marie ROULET, hautbois

Originaire de la région Centre, Marie ROULET débute ses études musicales à l’Ecole Nationale de Musique de Châteauroux où elle obtient à 15 ans le premier prix de hautbois ; elle prend pendant deux ans des cours avec M. Giboureau, professeur au Conservatoire National de Région de St Maur-des-Fossés. En 1998, elle est à plusieurs reprises récompensée par un premier prix à l’unanimité, au concours régional et au concours d’excellence de la Confédération Musicale de France. La même année, elle obtient le Diplôme d’Etudes Musicales et entre au Conservatoire National de Région de Boulogne-Billancourt pour se perfectionner avec M. Poucel (soliste à l’opéra de Paris). Elle obtient en juin 2000 le premier prix à l’unanimité de hautbois. L’année suivante, elle est admise à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la classe de M. Capezzali (soliste à l’orchestre philharmonique de Radio-France) et de M. Guichard, son assistant (soliste à l’orchestre national de Lyon). En 2003, elle est lauréate du 6è e concours international de musique Jean Françaix avec un 2‘d prix. Tout au long de son parcours musical, elle a pu jouer, en tant que chambriste, avec le quintette à vents Number Zoo, au festival « Pierres qui chantent en Vallée Noire » en Berry et dans le cadre du cursus de musique de chambre du conservatoire, salle Varèse, au CNSM de Lyon. Elle participe à la session 2002-2003 de l’Orchestre Français des Jeunes, sous la direction d’Emmanuel Krivine, orchestre qui se produit dans différentes salles européennes en France, Allemagne, Italie… Marie profite d’autres expériences formatrices, en jouant occasionnellement à l’opéra national de Lyon, à l’orchestre national de Lyon, etc.

Nicolas SEIGLE, violoncelle

National de Région de Lyon où il travaille avec Augustin Lefebvre, Nicolas SEIGLE y obtiendra son diplôme de fin d’études à l’âge de quatorze ans et la même année, son diplôme de formation musicale.

En mai 1997, Nicolas remporte le premier prix dans le degré supérieur du concours Bellan à Paris. A seize ans il obtient la médaille d’or du conservatoire en violoncelle, ainsi que ses diplômes de fin d’études de lecture à vue instrumentale et de musique de chambre. Il étudie également l’histoire de la musique et l’analyse musicale. En juin 2000, Nicolas obtient au Conservatoire un premier prix de perfectionnement à l’unanimité du jury en violoncelle. Après avoir pris quelques cours avec Roland Pidoux, il entre en octobre 2001 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la classe d’Yvan Chiffoleau et Patrick Gabard. En juin il acquiert son baccalauréat avec le CNED. En avril 2003, il est lauréat du concours international des Lions se tenant à Lyon. Parallèlement à ses études, Nicolas se produit régulièrement tant en soliste (création d’une œuvre contemporaine de F. Ferez pour violoncelle et orchestre avec l’orchestre d’harmonie du conservatoire de Lyon sous la direction de D. Foubert en 1997, conférence sur les six suites de J.S.Bach pour violoncelle seul en mars 2002…) qu’en musique de chambre (il participe en 1996 au tournage d’une publicité musicale pour les laboratoires Pasteur-Mérieux destinée aux pédiatres du monde entier, publicité qui remportera d’ailleurs le prix de la communication grand public du septième festival du livre, du film et de la communication médicale ; concert à Paris dans le cadre d’un congrès international de pédiatrie en 1997 ; en mars 2000, il joue le trio de M. Ravel à la mairie de Lyon devant monsieur le maire R. Barre. ..). En avril 2002, il rentre en relation avec le jeune compositeur C.E. Heidsieck qui vient de composer un duo concertant pour violoncelle et piano. Nicolas écrit la cadence pour le violoncelle, selon les souhaits du compositeur, puis joue l’œuvre le 30 avril 2002 à la résidence Maxim’s de Paris pour l’anniversaire privé de la marquise d’Amat, puis le premier mai pour le concert d’inauguration du salon du grand marché d’art contemporain 2002 de Paris, et le 3 mai à la soirée d’accueil du bal de la Réviéra à Monte-Carlo. Nicolas est invité par Sir Michael Edwards à jouer ce duo concertant le 11 mai devant la communauté anglo-saxonne du Lubéron. Ayant obtenu un grand succès, l’œuvre est rejouée le 8 octobre 2002 à Londres, dans le Saint John’s Smith Square Hall (Westminster).

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