Prog. 10 avril 2016

PROGRAMME MOSAÏKA
Chants et musique du monde
1ère Partie

La rosa enfloreceAu mois de mai fleurit la roseChant séfarade
Ο Επιτάφειος του ΣεικίλουL’épitaphe de SeikilosChant grec
 ווי די גאָלדענע פּאַווע פֿליט  (Di goldene pave)Le paon doréChant yiddish
Τα παιδιά του Πειραια (Ta Pedhia tou Pirea)Les enfants du PiréeChant grec
Ανάθεμά σε (Anathema Se)Aie pitié de moiChant grec
Εγώ δεν είμαι ποιητής (Ego then ime piitis)Je ne suis pas un poèteChant grec
Chì Mi Na Mòr BheannaJe vois les belles montagnesChant gaélique écossais
H γείτονιά τών  αγγελών (I gitonia tôn angelôn)  Le quartier des angesMélodie grecque

2ème Partie

Η βροχή (I vrohi)La pluieMélodie grecque
(Sakura)Cerisier en fleursChant japonais
על הדרך עץ עומד  (Shir al etz)Sur le chemin un arbre se dresseChant israélien
Adio QueridaAdieu ma bien-aiméeChant séfarade
Γαρούφαλλό μου (Garifalo mou)L’œilletChant grec
O Ταμένος (O Tamenos)L’offrandeChant grec
Για πού το `βαλες καρδιά μου (Gia pou to evales kardia mou)Où vas-tu mon cœur voiles déployéesChant grec
Nora Luca Chant tzigane

Sylvie CALLU, chant et harpes (celtique et troubadour)

La voix de Sylvie Callu se mêle aux sons cristallins de ses harpes pour inventer un langage universel composé de chants et mélodies klezmer, grecs, japonais, africains… Dans une ambiance intimiste, elle se produit dans de petites chapelles, mais également dans les hôpitaux, écoles et maisons de retraite. Sa musique accompagne parfois la lecture de poésies et a été enregistrée pour un court métrage. Sylvie fait partie du « Chœur d’Orphée » et a interprété le rôle de « Zweiter Knabe » dans l’opéra « La flûte enchantée » de Mozart produit sur le Mans et Alençon entre 2013 et 2015. Dans un esprit d’ouverture aux différentes cultures, Sylvie a créé en 2015 l’ensemble musical « Mosaïka », qui accueille des musiciens du monde, afin de proposer une mosaïque musicale riche en couleurs.

Dimitrios MASTROGIOGLOU, bouzouki, chant

D’origine grecque, ce virtuose du bouzouki (le luth Grec) a été recommandé par Costa Gavras, Mikis Théodorakis et Nana Mouskouri. Il a joué en solo sur divers plateaux de télévision et sur de grandes scènes de concert en Europe et Proche Orient. Dimitrios est également l’auteur de chansons et mélodies accompagnées au bouzouki. Il a participé à l’enregistrement de musiques de films. Il est régulièrement soliste des productions du « Canto General » de Mikis Théodorakis en France et à l’étranger. Il est d’ailleurs venu jouer plusieurs fois au Mans récemment pour la production de cette œuvre par le « Chœur d’Orphée » et « Résonnances ».  A cette occasion, il a rencontré Sylvie Callu.

L’ensemble MOSAÏKA
Prestations proposées par l’ensemble « Mosaïka »
Concerts et animations musicales
Cours de harpes celtique et troubadour (avec chant éventuel) sur Le Mans (72)
Dates des prochains concerts de « Mosaïka » :

Contacts

Sylvie Callu, Association « Mosaïka »
46 Bd Anatole France
72000 LE MANS
Portable : 06 33 68 71 72
e-mail : sylvie.callu@laposte.net

La HARPE

retrouve chez les musiciens égyptiens, et elle s’est répandue à travers les diverses civilisations et tous les continents sous des formes différentes. En Europe, on la trouve en Écosse, et en Irlande au Moyen-Âge, sous la forme moderne triangulaire, et elle se répand dans tout le continent, et en Bretagne. Après un certain déclin elle connaîtra un renouveau dans la première moitié du XIXe siècle dans les pays celtes, Irlande, pays de Galles et Bretagne. Elle devient même le symbole de l’Irlande dès 1921 avec la Révolution irlandaise. C’est vers les années 1950 que le jeune Alan Stivell participe au renouveau de l’instrument, et fait des récitals un peu partout à Paris et en Bretagne.
La harpe celtique moderne

Sa colonne cintrée la rend reconnaissable entre toutes les harpes. Historiquement les cordes étaient métalliques et les deux cordes centrales étaient accordées à l’unisson. Elle possède généralement 32 à 38 cordes. De nos jours, les cordes sont le plus souvent en nylon, mais on trouve aussi des instruments montés avec cordes de bronze, en acier, en fibre de carbone ou en boyau (de mouton). Des « taquets » ou « palettes » ou encore « leviers » (d’où le nom lever harp en anglais), fixés près de la partie supérieure de chaque corde, permettent de modifier la hauteur des notes d’un demi-ton pour jouer les altérations (dièses/bémols). On accorde généralement la harpe celtique en mi bémol majeur avec les taquets en position basse, ce qui permet ensuite de jouer dans les tonalités ayant jusqu’à quatre dièses ou trois bémols. La harpe celtique correspond à tout un répertoire traditionnel irlandais, écossais et breton, mais elle s’adapte aussi à des répertoires classiques et contemporains (jazz, new age, musique contemporaine…). Elle accompagne idéalement le chant soliste.La harpe celtique jouée par Sylvie Callu a été fabriquée par Marin Lhopiteau, luthier Breton travaillant sur Quimper.

La harpe troubadour

On rencontre aussi un petit instrument moderne au son dynamique et brillant possédant le plus souvent 22 cordes en nylon, dans le registre aigu. Dite « harpe troubadour », elle fait référence aux musiciens qui utilisaient ce type d’instrument pour accompagner chants, danses et récits à l’époque des troubadours. La harpe troubadour jouée par Sylvie Callu a été fabriquée par Violaine Alfaric, luthière Bretonne travaillant sur Baden.

Le BOUZOUKI

l’instrument « national » depuis le milieu du XXe siècle. C’est un luth à manche long fretté, très proche de la mandoline italienne ou du saz turc. Des instruments plus ou moins similaires, comme le buzuq arabe ou le bozuk turc, existent dans de nombreux pays des Balkans et de la Méditerranée orientale, et, plus généralement, dans les pays ayant appartenu au monde byzantin puis ottoman. L’attitude de la société grecque à son égard a évolué. Considéré comme un instrument d’origine orientale, associé aux réfugiés d’Asie Mineure et jugé à ce titre « étranger » à la culture grecque, il a eu mauvaise réputation jusqu’au milieu du XXe siècle, et son utilisation a parfois été réprimée. Mais peu à peu, le bouzouki est devenu une sorte d’ « instrument national » grec et symbolise souvent la Grèce et sa musique dans la culture populaire occidentale (publicités, disques, décoration de restaurants, etc.). Long de 70 cm, il dispose d’un long manche étroit muni de 27 frettes fixes, et d’une caisse en forme de poire (dont le fond en lamellé-collé est bombé). La rosace est plus ou moins décorée de nacre, le bouzouki traditionnel étant généralement plus sobre. Les cordes sont métalliques et doublées, les chœurs graves étant normalement accordés à l’octave. Le bouzouki traditionnel (trichordo) compte trois doubles cordes (chœurs) accordées en ré – la – ré. Les deux chœurs les plus graves sont fréquemment utilisés comme bourdon, la mélodie étant jouée sur le chœur le plus aigu. À partir du milieu du XXe siècle, accompagnant l’évolution de la musique « populaire », l’utilisation du bouzouki à quatre chœurs (« tetrachordo ») s’est fortement développée, avec un accordage similaire à celui des quatre cordes les plus aiguës de la guitare: do – fa – la – ré, et souvent ré – sol – si – mi. Ce type d’accordage permet en effet une plus grande virtuosité et est plus adapté à l’harmonie occidentale. Le bouzouki à quatre chœurs, électrifié pour pouvoir être amplifié, fut popularisé dans les années 1950, car il permettait un jeu rapide et virtuose, inhabituel jusqu’alors. Il est joué avec un plectre. La musique de bouzouki est notée au moyen de tablatures.

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