Prog. 11 décembre 2011

Ensemble de balalaïkas KEDROFF

Ensemble de balalaïkas KEDROFF

La balalaïka est un des symboles de la Russie. Instrument magique de forme triangulaire à trois cordes, son jeu est fascinant et inimitable, exprimant tantôt la gaité tantôt la mélancolie du peuple russe. Créé en 2001 et dirigé par Nicolas Kedroff, balalaïkiste de réputation internationale, l’ensemble de Balalaïkas Kedroff est l’une des deux principales formations du genre en France. Original, simple et visuel, il se compose uniquement de balalaïkas dites PRIMAS, la ”soprano” de la famille des balalaïkas. Constitué de musiciens amateurs et professionnels réunis par la même passion pour la balalaïka, l’ensemble (modulable), qui prépare actuellement un CD, compte aujourd’hui à son actif une cinquantaine de concerts et s’est produit entre autres à l’Hôtel de Ville de Paris, à l’Ambassade de Russie, au Conservatoire Russe Serge Rachmaninov, en l’Église Saint-Germain l’Auxerrois à Paris, à l’amphithéâtre Léon Binet de la Sorbonne et au Musée des Cosaques de la Garde Impériale à Courbevoie. En 2010 la chaîne Euronews lui a consacré un documentaire. Il est accompagné par Oleg Ponomarenko à la guitare.

Nicolas KEDROFF

Issu d’une famille de célèbres artistes russes, la réputation de Nicolas KEDROFF est internationale. Lauréat du concours La Coupe du Nord (Russie), Nicolas mène une activité concertante et pédagogique. II s’est produit dans les cabarets russes parisiens Balalaïka et Raspoutine, dans de nombreuses salles et prestigieux festivals en France et à I’étranger. On le voit parfois aux côtés de Ivan Rebroff, Mikhaïl Rojkov, les frères Ferré, ainsi que devant des personnalités artistiques et politiques de renom dans de nombreuses soirées évènementielles, des émissions de radio et télévision, une trentaine de disques, à l’Opéra de Lausanne (partie de balalaïka du « Nez » de D.Chostakovitch), et avec l’Orchestre National Russe Ossipov. Nicolas Kedroff est décoré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. La presse le qualifie de « virtuose de son instrument » ou bien d’ « extraterrestre de la balalaïka ». La Balalaïka est le symbole de la Russie, Nicolas Kedroff en est un magicien ! Sur ce petit instrument au corps triangulaire monté de 3 cordes, aux étonnantes possibilités d’expression et au caractère unique, il se promène du folklore au classique. Sur  scène, « Nicolas  Kedroff,  c’est…  / l’intelligence du  jeu, la virtuosité, les larmes et l’humour.”

Oleg PONOMARENKO, guitare

Oleg Ponomarenko accompagne de nombreux artistes en tant que guitariste et chanteur. Parmi eux, ceux de Felix Leclerc au Petit Olympia en 1973, Kiméra (chanteuse d’opéra- rock) Iors de sa tournée Europe 1 en 1986. II a également accompagné Nana Mouskouri et Marina Vlady, il fait partie de l’orchestre des ballets de Souliko, et est membre des ensembles Balalaika et Anna Prucnal. Bielka. Guitariste talentueux, Oleg accompagne très régulièrement Nicolas Kedroff (Balalaika) pour des concerts. Tous les mercredis soirs, Oleg Ponomarenko joue au Zakouski, un cabaret russe tenu par le charismatique Nicolas Novïkoff, et sa femme, Fabienne, pour offrir une véritable immersion dans le monde de la musique russe à Paris. Des chansons populaires russes et tziganes aux mélodies mélancoliques, on se retrouve le cœur transporté dans un simple moment de bonheur à la russe.

La BALALAÏKA

1º) HISTOIRE

La balalaïka est l’instrument de musique le plus représentatif de la Russie. De forme triangulaire, elle possède trois cordes et se joue la main nue.

D’origine controversée, c’est sous Pierre le Grand qu’elle fait la première apparition remarquée de son histoire, laquelle connaîtra à la fin du 19e ” e siècle une spectaculaire envolée, inspirée par le futur « Père de la balalaïka moderne », Vassili ANDREIEV.

En 1888 celui-ci crée « Velikorouski » le premier orchestre de balalaïkas, dont les concels eurent des succès étourdissants dans toute la Russie, et après l’intervention à l’exposition Universelle à Paris en 1889 l’orchestre d’Andreïev acquiert une célébrité européenne. Andreiev perfectionne l’instrument et le popularise considérablement. Sur la voie qu’il a tracée, l’art de la balalaïka s’est depuis imposé dans le monde musical. C’est un instrument aux riches possibilités d’expression et au caractère unique, quï mérite d’être davantage connu. Il est enseigné dans tous les Conservatoires de musique de Russie et son répertoire est très riche.

2°)DESCRIPTION

La balalaïka est un instrument de musique à cordes pincées. Le mot balalaïka vient du russe balakat, qui signifie bavarder, plaisanter, taquiner. Elle se décline en plusieurs tailles. La plus courante, la prima, comporte trois cordes, mesure autour de 68 cm et pèse environ 900g. Elle est accordée en mi, mi, la. Les 2 cordes de mi en nylon sont accordées à l’unisson, la corde de la est en acier. La balalaïka possède un manche fretté comme le manche d’une guitare. La caisse triangulaire a une table en pin, un dos dont les éclisses sont souvent en érable et un manche la plupart du temps en ébène. Au début, la balalaïka avait une forme hémisphérique, comme son instrument d’inspiration, la domra. Puis, l’instrument étant populaire et comme elle était plus facile à construire de façon triangulaire, on généralisa alors cette forme Iors de sa production. La particularité de sa technique de jeu consiste dans le fait qu’elle est jouée exclusivement avec les doigts, sans l’utilisation de plectre, de médiator ou d’ongles. Et plus précisément avec la pulpe des doigts ce qui lui confère sa sonorité plus douce et moins métallique que les instruments à cordes pincées avec des plectres (mandoline, cithare, bouzouki…)

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